Σφακιανάκης Αλέξανδρος
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Πέμπτη 26 Νοεμβρίου 2015

La ciguatéra : l’étude du prurit sous un nouvel angle

Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): K. L'herondelle, R. Philippe, O. Mignen, I. Vetter, R.J. Lewis, L. Misery, R. Le Garrec
IntroductionLa ciguatéra est une intoxication des régions tropicales provoquée par l'ingestion de poissons contaminés par des ciguatoxines (CTXs). Les signes cliniques caractéristiques de cette maladie sont des troubles sensitifs cutanés, tels qu'une allodynie au froid et un prurit intense qui peuvent persister des semaines, voire des mois. C'est la raison pour laquelle la ciguatéra est communément appelée « la gratte ». Les CTXs se fixent aux canaux Na+ des neurones. Il a été montré que les fibres sensorielles activées par les CTXs lors de l'allodynie au froid sont de type Aδ et C, expriment le CGRP et que l'activation implique le canal cationique TRPA1. Le prurit est une sensation désagréable qui conduit au besoin de se gratter. Bien que sa physiopathologie complexe reste incomplètement connue, nous savons que certains éléments y participent, tels que le TRPA1, les TRPV (Transient Receptor Potential Ankyrin/Vanilloid) et les PARs (Protease Activated Receptors). De plus, les fibres nerveuses du prurit possèdent comme neuropeptides de référence la SP et le CGRP. Les anti-histaminiques ne fonctionnent que dans 30 % des cas de prurit et il est nécessaire de trouver de nouvelles voies d'activation. L'étude du prurit ciguatérique, non histaminergique, apparaît comme une approche intéressante pour mieux comprendre la physiopathologie du prurit.Matériel et méthodesNous avons établi une co-culture de kératinocytes humains et de neurones sensoriels de rat afin de mieux appréhender les signes sensitifs périphériques de la ciguatéra. Des dosages de SP et CGRP dans les surnageants ont été réalisés pour explorer l'effet d'une CTX sur la sécrétion de neuropeptides. Sur ce même modèle, différents inhibiteurs ont été utilisés pour identifier des acteurs potentiels dans cet effet neurosécretoire, comme le TRPV1, le TRPA1 et le PAR2. Comme l'exocytose de neuropeptides est consécutive à une augmentation de calcium intracellulaire, nous avons réalisé des expériences d'imagerie calcique. Afin de tester si les kératinocytes pouvaient être une cible directe des CTXs, nous avons étudié leur réponse calcique à une CTX, avec ou non pré-incubation d'inhibiteurs spécifiques.RésultatsNous avons montré que les neuropeptides de référence du prurit, SP et CGRP, sont sécrétés sous l'influence des CTXs. Nous avons aussi montré que la neurosécrétion induite par les CTXs est liée à l'activation de récepteurs spécifiques encore inconnus en tant que cibles des CTXs. Les expériences d'imagerie calcique ont révélé que les kératinocytes sont une nouvelle cible cellulaire des CTXs, en plus des terminaisons nerveuses.ConclusionCette étude met pour la première fois en évidence une libération de neuropeptides et une activation directe des kératinocytes par une CTX. Elle permet d'envisager de nouvelles cibles thérapeutiques dans la ciguatéra mais aussi plus largement dans un certain nombre de prurits non histaminergiques.Travail réalisé avec le soutien de la SFD.



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