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Τρίτη 2 Οκτωβρίου 2018

Tumeurs de la fosse infratemporale : quand suspecter une tumeur maligne ? Étude rétrospective d’une série de 62 cas

Publication date: October 2018

Source: Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale, Volume 135, Issue 5

Author(s): Q. Lisan, N. Leclerc, R. Kania, J.-P. Guichard, P. Herman, B. Verillaud

Résumé
Objectifs

Les tumeurs de la fosse infratemporale (FIT) sont rares et leur épidémiologie mal connue. Il est parfois difficile pour le clinicien, rarement confronté à ces lésions, de distinguer une tumeur bénigne d'une tumeur maligne sur les seules données de l'examen clinique et de l'imagerie. Les objectifs de cette étude étaient, à partir d'une série rétrospective : (i) de décrire la prévalence des différents types histologiques de tumeurs de la FIT et (ii) d'étudier l'association entre certains signes cliniques et/ou radiologiques et la présence d'une tumeur maligne.

Matériel et méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique, menée dans un centre hospitalier universitaire. Tous les nouveaux cas consécutifs de tumeur de la FIT pris en charge entre janvier 2000 et décembre 2016 ont été inclus. Le type histologique, les données démographiques, la présentation clinique ainsi que les données radiologiques ont été analysés.

Résultats

Un total de 62 patients ont été inclus. Il s'agissait de tumeurs bénignes dans 74 % des cas (n = 46) et de tumeurs malignes dans 26 % des cas. Le fibrome nasopharyngien, le carcinome adénoïde kystique et le schwannome étaient les types histologiques les plus fréquents (47 %, 16 % et 10 % respectivement). La présence d'un trismus, d'une douleur faciale, d'une hypoesthésie faciale et l'invasion nerveuse visualisée à l'IRM étaient significativement associées à la présence d'une tumeur maligne (valeur de p < 0,05).

Conclusion

Cette étude fournit des données épidémiologiques générales concernant les tumeurs de la FIT et identifie plusieurs signes cliniques et radiologiques devant faire suspecter une tumeur maligne.



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