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Παρασκευή 11 Μαΐου 2018

Risques associés à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens au cours de la pneumonie

Publication date: Available online 10 May 2018
Source:Revue des Maladies Respiratoires
Author(s): G. Voiriot, M. Chalumeau, J. Messika, D. Basille, B. Philippe, J.-D. Ricard, C. Andrejak, V. Jounieaux, O. Sanchez, M. Fartoukh
IntroductionLe traitement ambulatoire de la pneumonie aiguë communautaire (PAC) utilise fréquemment les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), en dehors de toute recommandation et alors qu'aucune donnée scientifique ne soutient leur bénéfice symptomatique par rapport au paracétamol.État des connaissancesDes données expérimentales suggèrent que les AINS perturbent les fonctions intrinsèques des polynucléaires neutrophiles, limitent leur recrutement locorégional, altèrent la clairance bactérienne et retardent la résolution du processus inflammatoire au cours de l'agression pulmonaire aiguë bactérienne. Au cours des PAC de l'enfant et de l'adulte nécessitant une hospitalisation, des données observationnelles rapportent une association forte et indépendante entre l'exposition aux AINS et la survenue de complications pleuro-pulmonaires (empyème pleural, excavation, abcès). Dans la seule étude où un biais protopathique est pris en compte, cette association persiste. D'autres marqueurs de morbidité ont été décrits, incluant un retard à la prise en charge hospitalière, une durée d'antibiothérapie allongée et un taux de transfert en réanimation majoré.PerspectivesDes données éclairant les mécanismes biologiques impliqués sont attendues.ConclusionsL'administration d'AINS au cours du traitement ambulatoire de la PAC constitue probablement le deuxième facteur modifiable de morbidité après l'antibiothérapie inadaptée. Les données existantes incitent à une réévaluation urgente du rapport bénéfice-risque de ces molécules par les autorités de santé.IntroductionOutpatient treatment of community-acquired pneumonia (CAP) patients with non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) is frequent, although this is not based on clinical recommendations and there is no scientific evidence supporting better symptom relief in comparison to acetaminophen.State of the artExperimental data suggest that NSAIDs alter the intrinsic functions of neutrophils, limit their locoregional recruitment, alter bacterial clearance and delay the resolution of inflammatory processes during acute bacterial pulmonary challenge. In hospitalized children and adults with CAP, observational data suggest a strong and independent association between the outpatient exposure to NSAIDs and the occurrence of pleuropulmonary complications (pleural empyema, excavation, and abscess). In the only study taking into account possible protopathic bias, the association still persists. Other markers of morbidity have been described, including delay in hospital management, prolonged antibiotic therapy, and higher transfer rate to an intensive care unit.PerspectivesData describing the role of self-medication and the biological mechanisms involved are needed.ConclusionsIntake of NSAIDs during outpatient treatment of CAP is probably the second modifiable factor of morbidity after inadequate antibiotic therapy. In light of existing data in children and adults, health authorities should urgently reassess the risk-benefit ratio of NSAIDS in CAP.



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