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Publication date: Available online 26 November 2015
Source:American Journal of Infection Control
Author(s): Cheston B. Cunha, Steven Z. Kassakian, Ryan Chan, Fred C. Tenover, Paros Ziakas, Kimberle C. Chapin, Leonard A. Mermel
BackgroundThere are increasing reports of multidrug-resistant gram-negative bacilli in nursing homes and acute care hospitals.MethodsWe performed a point prevalence survey to detect fecal carriage of gram-negative bacteria carrying carbapenem resistance genes or which were otherwise resistant to carbapenem antibiotics among 500 consecutive admissions from local nursing homes to 2 hospitals in Providence, Rhode Island. We performed a case-control study to identify risk factors associated with carriage of carbapenem-resistant Enterobacteriaceae (CRE).ResultsThere were 404 patients with 500 hospital admissions during which they had rectal swab samples cultured. Fecal carriage of any carbapenem-resistant or carbapenemase- producing gram-negative bacteria was found in 23 (4.6%) of the 500 hospital admissions, including 7 CRE (1.4%), 2 (0.4%) of which were Klebsiella pneumoniae carbapenemase (ie, blaKPC) producing (CPE) Citrobacter freundii, 1 of which was carbapenem susceptible by standard testing methods. Use of a gastrostomy tube was associated with CRE carriage (P = .04). We demonstrated fecal carriage of carbapenem-resistant or carbapenemase-producing gram-negative bacteria in 4.6% of nursing home patients admitted to 2 acute care hospitals, but only 0.4% of such admissions were patients with fecal carriage of CPE. Use of gastrostomy tubes was associated with fecal carriage of gram-negative bacteria with detectable carbapenem resistance.ConclusionCRE fecal carriage is uncommon in our hospital admissions from nursing homes.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): C. Ratour-Bigot, B. Milpied, Y. Yazdanpanah, S. Barete, V. Vuong, V. Descamps
IntroductionLe syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse ou DRESS est aujourd'hui considéré comme une maladie virale où certains médicaments jouent un rôle inducteur sur un terrain prédisposé génétiquement. Il est la conséquence d'une réponse immune lymphocytaire T dirigée contre des réactivations d'herpès virus (HHV6, HHV7, EBV, CMV). Il n'existe que peu de données sur les DRESS chez les patients infectés par le VIH (DRESS-VIH).Matériel et méthodesIl s'agit d'une étude multicentrique rétrospective sur une période de 15ans (1999–2014). Les objectifs étaient :–préciser les caractéristiques cliniques, biologiques et histologiques, en comparant ces cas de DRESS-VIH à deux séries de DRESS non VIH publiées ;–caractériser les réactivations virales ;–préciser l'évolution de l'infection VIH au cours du DRESS.RésultatsDix-sept cas ont été colligés. Les médicaments imputables étaient majoritairement les antirétroviraux et les sulfamides. Les DRESS-VIH avaient plusieurs caractéristiques spécifiques :–DRESS plus sévères avec de nombreuses formes d'atteintes multiviscérales ;–hyperéosinophilie moins fréquente ;–le CMV était majoritairement réactivé (47 %) suivi de l'EBV (41 %), de l'HHV6 (24 %),–les réactivations d'herpès virus (HV) multiples étaient fréquentes (41 %) ;–la charge virale VIH moyenne était divisée par 4,5 avec en parallèle une augmentation des LT CD4+ (163/mm3 un mois avant le DRESS, 193/mm3 au moment du DRESS, 423/mm3 un mois après).DiscussionLes DRESS-VIH sont majoritairement observés lors de l'institution ou le changement des traitements antirétroviraux. Ces phénomènes sont très évocateurs de syndromes de restauration immune (IRIS) et orientent davantage certaines observations vers des tableaux de « VRESS » (Virus Reactivation with Eosinophilia and Systemic Symptoms). Le concept récent de VRESS regroupe les manifestations mimant un DRESS survenant à l'occasion d'une restauration immune dirigée contre des réactivations virales favorisées par l'immunodépression. Ces DRESS/VRESS-VIH sont proches de DRESS/VRESS observés chez les transplantés d'organe, les GVH (Graft-Versus-Host) ou certains patients hospitalisés en réanimation.ConclusionCette étude met en évidence l'importance des réactivations virales au cours du DRESS-VIH. Il pourrait être utile de rechercher et de suivre les réactivations à HV avant et lors de l'introduction des traitements ARV afin d'estimer le risque d'IRIS, de DRESS/VRESS et en cas de forte réactivation d'associer un traitement préventif antiviral dirigé en particulier contre le CMV comme cela peut être proposé chez les greffés d'organe.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): K. L'herondelle, R. Philippe, O. Mignen, I. Vetter, R.J. Lewis, L. Misery, R. Le Garrec
IntroductionLa ciguatéra est une intoxication des régions tropicales provoquée par l'ingestion de poissons contaminés par des ciguatoxines (CTXs). Les signes cliniques caractéristiques de cette maladie sont des troubles sensitifs cutanés, tels qu'une allodynie au froid et un prurit intense qui peuvent persister des semaines, voire des mois. C'est la raison pour laquelle la ciguatéra est communément appelée « la gratte ». Les CTXs se fixent aux canaux Na+ des neurones. Il a été montré que les fibres sensorielles activées par les CTXs lors de l'allodynie au froid sont de type Aδ et C, expriment le CGRP et que l'activation implique le canal cationique TRPA1. Le prurit est une sensation désagréable qui conduit au besoin de se gratter. Bien que sa physiopathologie complexe reste incomplètement connue, nous savons que certains éléments y participent, tels que le TRPA1, les TRPV (Transient Receptor Potential Ankyrin/Vanilloid) et les PARs (Protease Activated Receptors). De plus, les fibres nerveuses du prurit possèdent comme neuropeptides de référence la SP et le CGRP. Les anti-histaminiques ne fonctionnent que dans 30 % des cas de prurit et il est nécessaire de trouver de nouvelles voies d'activation. L'étude du prurit ciguatérique, non histaminergique, apparaît comme une approche intéressante pour mieux comprendre la physiopathologie du prurit.Matériel et méthodesNous avons établi une co-culture de kératinocytes humains et de neurones sensoriels de rat afin de mieux appréhender les signes sensitifs périphériques de la ciguatéra. Des dosages de SP et CGRP dans les surnageants ont été réalisés pour explorer l'effet d'une CTX sur la sécrétion de neuropeptides. Sur ce même modèle, différents inhibiteurs ont été utilisés pour identifier des acteurs potentiels dans cet effet neurosécretoire, comme le TRPV1, le TRPA1 et le PAR2. Comme l'exocytose de neuropeptides est consécutive à une augmentation de calcium intracellulaire, nous avons réalisé des expériences d'imagerie calcique. Afin de tester si les kératinocytes pouvaient être une cible directe des CTXs, nous avons étudié leur réponse calcique à une CTX, avec ou non pré-incubation d'inhibiteurs spécifiques.RésultatsNous avons montré que les neuropeptides de référence du prurit, SP et CGRP, sont sécrétés sous l'influence des CTXs. Nous avons aussi montré que la neurosécrétion induite par les CTXs est liée à l'activation de récepteurs spécifiques encore inconnus en tant que cibles des CTXs. Les expériences d'imagerie calcique ont révélé que les kératinocytes sont une nouvelle cible cellulaire des CTXs, en plus des terminaisons nerveuses.ConclusionCette étude met pour la première fois en évidence une libération de neuropeptides et une activation directe des kératinocytes par une CTX. Elle permet d'envisager de nouvelles cibles thérapeutiques dans la ciguatéra mais aussi plus largement dans un certain nombre de prurits non histaminergiques.Travail réalisé avec le soutien de la SFD.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): O. Ferraris, A. Ferrier-Rembert, I. Drouet, F. Jarjaval, F. Iseni, C. Peyrefitte
IntroductionDepuis l'éradication de la variole en 1980, la population mondiale n'est plus vaccinée et aujourd'hui, une grande partie de la population n'est plus protégée contre celle-ci mais également contre les infections à orthopoxvirus. Le cowpoxvirus, certainement le plus ancien virus du genre orthopoxvirus, est responsable de symptômes cutanés, parfois sévères, chez l'homme.ObservationsDepuis quelques années, nous observons une augmentation de cas d'infections par le cowpoxvirus en Europe avec pour vecteur de transmission les rongeurs et les chats. L'objectif du Centre national de référence des orthopoxvirus est la détection et l'isolement précoce des virus et la caractérisation génétique des souches en circulation. Le suivi épidémiologique porte donc sur la surveillance des virus du genre Orthopoxvirus, Parapoxvirus et Molluscipoxvirus principaux responsables d'infection chez l'homme.RésultatsLe diagnostic d'infection repose sur des techniques d'amplifications en temps réel et sur l'isolement du virus dans les lésions. Un arbre phylogénétique est réalisé à partir de la séquence du gène A56R.Au cours de l'année 2014, trois cas d'infection à cowpoxvirus ont été mis en évidence sur des personnes de moins de 20ans sans lien géographique. Ces virus sont phylogénétiquement différents montrant la diversité des virus circulant en France.ConclusionDans un contexte d'émergence ou de réémergence de maladies infectieuses virales, le potentiel émergeant des virus à ADN, tels que les orthopoxvirus, ne doit pas être négligé. La population n'ayant que peu ou pas d'immunité pour les infections à orthopoxvirus. Il apparaît nécessaire de poursuivre une surveillance active des maladies à orthopoxvirus et en corollaire de préciser le profil clinique des patients, afin d'orienter le diagnostic biologique réalisé par le Centre national de référence des orthopoxvirus.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): A. Hulin, C. Haddad, M. Mockenhaupt, T. Legrand, B. Ghaleh-Marzban, N. Khoudour, L. Allanore, P. Wolkenstein, O. Chosidow
IntroductionLa nécrolyse épidermique toxique et le syndrome de Stevens-Johnson (NET–SJS) sont des toxidermies sévères associées à une origine médicamenteuse clairement démontrée dans 70 % des cas et avec une molécule potentiellement incriminable dans 20 % des cas. Les NET–SJS sans aucun médicament incriminable sont qualifiés d'« idiopathiques ». La phénylbutazone (PBZ) est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) à haut risque de NET–SJS. Sa prescription est restreinte depuis 2011 à l'usage vétérinaire, notamment les bovins et chevaux, et par conséquent, la PBZ est in fine trouvée dans les viandes et le lait. L'objectif de ce travail était d'évaluer la présence de PBZ et/ou de ses métabolites dans les prélèvements sanguins de patients NET–SJS idiopathiques.Matériel et méthodesLes patients du registre RegiSCAR ayant un NET–SJS confirmé et sans étiologie médicamenteuse, ont été identifiés et leurs prélèvements sanguins analysés. Un groupe témoin de 25 patients ayant un NET–SJS confirmé avec étiologie médicamenteuse a été constitué. Des dosages simultanés de PBZ, oxyphénbutazone (OPZ) et de suxibuzone (SBZ) ont été réalisés chez tous les patients par chromatographie liquide couplée à un spectromètre de masse triple quadrupôle selon une méthodologie validée au laboratoire suivant les recommandations de l'EMA. La limite de quantification était de 0,01mg/L. La PBZ, l'OPB et le SBZ ont été quantifiés après alcalinisation des sérums, extraction liquide–liquide au méthyltertbutylether, puis concentration par évaporation sous azote et reprise par la phase mobile. L'étalon interne était le diclofénac. Les étalons utilisés pour quantifier étaient compris entre 0,01 et 5mg/L. Chaque série de dosage a été validée au moyen de 3 témoins internes de qualité de concentration 0,025, 0,25 et 2,5mg/L.RésultatsAu total, 5 patients présentant un NET–SJS idiopathique et 25 patients témoins, à NET–SJS médicamenteux, ont été inclus dans l'étude. Leurs caractéristiques démographiques et cliniques sont détaillées en table 1. Les concentrations de PBZ, d'OPZ et de SBZ étaient inférieures à 0,01mg/L chez tous les patients quelle que soit l'origine de leur NET–SJS, médicamenteuse ou idiopathique.DiscussionCette étude a mis en évidence une absence de détection sérique de PBZ et de ses métabolites chez des patients NET–SJS avec (n=25) ou sans étiologie médicamenteuse (n=5). Le rôle d'un agent médicamenteux présent dans l'alimentation aurait pu dans le contexte de NET–SJS idiopathique être discuté. En effet, parmi les molécules présentes dans la viande et ses dérivés, la PBZ est encore fréquemment utilisée et se caractérise par une demi-vie d'élimination de 50 à 105heures chez l'homme.ConclusionLa PBZ et ses métabolites, potentiellement présents dans l'alimentation, ne jouent pas de rôle inducteur dans une série de 5 patients présentant un NET-SJS idiopathique.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): M. Moncourier, C. Bédane, S. Assikar, I. Matei
IntroductionL'urticaire solaire (US) est un type rare d'urticaire physique déclenchée après 5 à 10minutes d'exposition solaire. Il s'agit d'une hypersensibilité de type 1, médiée par les immunoglobulines E, déclenchée par un photo-allergène inconnu. Les phototests permettent de déterminer le spectre de lumière responsable du déclenchement de l'US et de déterminer la dose urticarienne minimale (DUM). Le traitement de première intention est l'association d'antihistaminiques à forte dose et d'une photoprotection. Le but de cette étude est d'évaluer l'amélioration clinique et l'évolution des phototests après injection d'omalizumab 150mg 2 fois par mois associé aux antihistaminiques chez des patients avec une US insuffisamment soulagés par les antihistaminiques.Matériel et méthodesTrois femmes de 16, 49 et 69ans et 1 homme de 49ans souffrant d'US non contrôlée par les anti-H1 ont été évalués de manière prospective. Les phototests en UVA, UVB et lumière visible avec détermination de la dose urticarienne minimale ont été réalisés avant et après 3 mois de traitement par omalizumab 150mg 2 fois par mois, en fonction du spectre d'action responsable de l'apparition des lésions.RésultatsDeux patients avaient une US déclenchée par la lumière visible (DUM=5minutes pour chaque patient), un patient avait une US déclenchée principalement par les UVA (DUM aux UVA=5,6J/cm2) et un autre avec une US déclenchée par la lumière visible (DUM=2minutes) et les UVA (DUM=2,5J/cm2). Après 3 mois de traitement, les 2 US déclenchées par la lumière visible avaient une DUM à 15 et 20minutes. L'US aux UVA avait une DUM aux UVA supérieure à 20J/cm2. L'US aux UVA et à la lumière visible avait une DUM à 15minutes pour la lumière visible et à 20J/cm2 pour les UVA. Les 4 patients signalaient une amélioration très significative de leur tolérance solaire. Une bonne tolérance du traitement a été constatée dans l'ensemble hormis un épisode d'œdème palpébral chez une patiente.DiscussionL'omalizumab est un anticorps monoclonal qui se lie aux immunoglobulines E circulantes réduisant ainsi leur nombre et entraînant un rétrocontrôle sur leurs récepteurs situés à la surface des mastocytes. Il est actuellement utilisé dans l'urticaire chronique. Il a déjà été utilisé dans l'US avec succès dans 4 autres cas publiés. Un autre cas montrait l'amélioration d'un seul type de phototests des 2 spectres incriminés. Un échec de ce traitement après injection d'omalizumab 150mg une fois par mois a également été décrit.ConclusionL'omalizumab permet une amélioration importante de la DUM qui permet d'atténuer l'extrême sensibilité solaire des patients atteints d'urticaire solaire qui retrouvent ainsi une vie normale. C'est une alternative efficace et bien tolérée pour les US insuffisamment contrôlées par les antihistaminiques à forte dose.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): E. Frouin, F. Chibon, E. Hainaut, V. Huguier, A. Ribeiro, P. Levillain, G. Guillet, G. Mac Grogan
IntroductionLa CGH array (aCGH) est une technique moléculaire pangénomique détectant des réarrangements chromosomiques (gains ou pertes). Nous en présentons une nouvelle indication pour établir un possible lien entre deux tumeurs synchrones (découvertes ou survenues en même temps) ou métachrones (survenues successivement).ObservationsUne patiente de 76ans était opérée d'une tumeur de la jambe gauche apparue 6mois auparavant. Elle n'avait pas d'antécédent de cancer profond. L'examen histologique était en faveur d'un adénocarcinome sudoral eccrine. Les cellules tumorales n'exprimaient pas les récepteurs hormonaux aux estrogènes (RE) ou à la progestérone (RP) ni le GATA-3. Le bilan d'extension montrait une tumeur du quadrant supéro-externe du sein gauche dont l'exérèse a conclu à un adénocarcinome de type non spécifique (ex. canalaire), de phénotype luminal, exprimant les RE et les RP. Une comparaison des profils chromosomiques par aCGH montrait des profils chromosomiques distincts écartant un lien entre les 2 tumeurs. Devant ces résultats, la chimiothérapie était arrêtée après 6 cures. Un homme de 65ans était suivi depuis 1983 pour un carcinome basocellulaire (CBC) récidivant de l'hémiface droite traité par chirurgie itérative et radiothérapie. Au cours de son évolution, il avait développé des nodules pulmonaires bilatéraux dont l'exérèse était en faveur d'un carcinome peu différencié de type basaloïde, exprimant Ber-EP4, comme le CBC. Une comparaison des profils chromosomiques était réalisée et montrait une perte du bras long du chromosome 9 (9q) dans les 2 tumeurs, avec point de cassure identique, confirmant leur parenté. Un traitement par vismodégib s'avérait inefficace. Devant la progression de la maladie, une prise en charge palliative était décidée.DiscussionNos cas illustrent l'apport de l'aCGH pour différencier 2 tumeurs synchrones ou pour établir une parenté entre 2 tumeurs métachrones. Cette application a déjà été proposée dans les cancers de l'endomètre et de l'ovaire. Dans le 1er cas, l' aCGH a permis d'éliminer une métastase de cancer du sein et d'arrêter la chimiothérapie après 6 cures. Cette technique pourrait aussi permettre d'identifier des gènes d'intérêt dans la physiopathologie de l'adénocarcinome eccrine. Pour le 2e patient, l'aCGH a confirmé le lien entre les nodules pulmonaires et le CBC, et a montré une délétion de 9q qui comporte le gène PTCH1, de telles anomalies ayant été observées chez des patients avec un syndrome de Gorlin. Ce gène est la cible de mutations inactivatrices dans les CBC sporadiques et constitue une cible du vismodégib.ConclusionBien que coûteuse, l'aCGH permet d'affirmer l'existence ou l'absence de parenté entre 2 tumeurs synchrones ou métachrones pouvant modifier la prise en charge. Elle permet également d'identifier rapidement des régions chromosomiques remaniées comportant de potentiels gènes d'intérêt.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): M.-A.A. Ionescu, M. Feuilloley, J. Enault, T. Saguet, G. Robert, L. Lefeuvre
IntroductionP. acnes présente 2 ribotypes (RT) RT 4 et 5 particulièrement adhérents et virulents ; leur microbiofilm est un élément important dans l'induction de l'inflammation acnéique.Objectifs de l'étudeL'observation in vitro de la formation du microbiofilm de P. acnes issus de peaux acnéiques, puis l'évaluation in vitro de l'effet d'un extrait végétal (MPA-regul) sur la virulence et la croissance de 2 souches P. acnes RT4 et RT5. Dans une deuxième étape, ont été analysés l'effet et la tolérance d'une émulsion H/E contenant l'actif MPA-regul chez les patients adultes présentant une acné polymorphe légère à modérée.Matériel et méthodesIn vitro A. Le microbiofilm des souches de P. acnes a été analysé sur des lamelles en verre traitées par MPA-regul (à 0,5 % et 1 %) à 24, 48 et 72heures par le Confocal Laser Scanning Microscopy.B. La croissance des 2 souches de P. acnes–HL045PA1 (RT4) et HL043PA2 (RT5) a été étudiée sur culture en microplaques. C. La cytotoxicité (virulence) des P. acnes RT4 et RT5 a été étudiée sur la lignée kératinocytaire HaCaT par dosage de la libération de LDH dans le milieu de culture. La cytotoxicité a été également évaluée en présence de l'actif MPA-regul à 2 concentrations (étude en triplicate).In vivo, ont été inclus des patients adultes (>18ans), présentant une acné polymorphe modérée (GEA2>2<3). L'examen dermatologique (comptage des lésions et IGA), des mesures sébumétriques/glossymétriques et des photographies du visage ont été réalisés à j0, 1 et 2mois. La tolérance et un questionnaire d'auto-évaluation ont été analysés à 1 et 2 mois. L'émulsion H/E à base de 3-Regul a été appliquée 2×/j pendant 56jours.RésultatsIn vitro : le microbiofilm et l'adhésion des bactéries P. acnes ont été significativement diminués sur les lamelles traitées par l'actif MPA-regul par rapport au témoin, la diminution a été dose-dépendante. La cytotoxicité et la croissance de P. acnes RT4 et RT5 ont été significativement diminuées par l'actif MPA-regul. In vivo : ont été in inclus 70 patients acnéiques présentant une forme d'acné polymorphe de 2,3/5 IGA. Une diminution statistiquement significative du score GEA, des comédons, microkystes et des papules a été notée à j28 et j56 par rapport à j1 (p<0,001). Une amélioration significative de la brillance du front a été notée à 4heures après l'application de l'émulsion à base de MPA-regul à 1 %. Aucune réaction d'intolérance n'a été observée.ConclusionDans notre étude in vitro, l'actif MPA a diminué le microbiofilm, l'adhésion et la virulence des souches de P. acnes issus des follicules pilosébacés acnéiques. Une étude clinique prospective dans une série de 70 patients acnéiques adultes, une émulsion à 1 % MPA utilisées 2×/jour pendant 2 mois a significativement diminué le score IGA à j28 et j56 par rapport à j1 (p<0,001).
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): S. Assikar, C. Bédane
IntroductionUne nouvelle source de lumière émerge dans la PDT. La PDT en lumière du jour ou daylight-PDT se développe dans l'indication du traitement des kératoses actiniques (KA).Matériel et méthodesIl s'agit d'une étude prospective monocentrique de septembre 2013 à octobre 2014. Il y avait deux groupes de patients : le 1er était traité par PDT en lumière bleue d'un côté associée au 5-méthylaminolévulinate (MAL 16 %) et par daylight-PDT de l'autre côté associée au MAL, et le 2e était traité uniquement par daylight-PDT associée au MAL. Pour la daylight-PDT, le MAL était appliqué 30minutes puis les patients s'exposaient pendant 2heures à la lumière du jour dans le jardin de l'hôpital. L'objectif principal était d 'évaluer le taux de disparition des KA à 3mois et d'évaluer la douleur.RésultatsLe premier groupe comptait 11 patients traités par lumière bleue et lumière du jour. Un patient a avoué ne s'être exposé que 30minutes à la lumière du jour en raison du froid. Le taux de disparition à 3mois était de 93 % pour la PDT en lumière bleue et 88 % pour la daylight-PDT, sans différence significative (p=0,0687). À 6mois, on notait une différence significative avec 87 % vs 75 % (PDT en lumière bleue et daylight-PDT, respectivement). L'évaluation visuelle analogique moyenne de la douleur était de 7 pour la PDT en lumière bleue contre 2 pour la daylight-PDT (p=0,0077). Le deuxième groupe traité uniquement avec la daylight-PDT comptait 8 patients. Le taux de disparition à 3mois était de 89 % et de 79 % à 6mois. L'EVA moyenne était de 3. Il n'y a pas d'effets secondaires notables hors mis la douleur.DiscussionLa daylight-PDT semble une offre thérapeutique convenable dans le traitement des KA. On ne trouve pas de différence significative entre la lumière bleue et la lumière du jour à 3mois dans le 1er groupe de patients. Notre étude confirme les résultats de la littérature (taux de disparition variant de 75 % à 90 % à 3mois). Les deux études randomisées publiées ont comparé la lumière du jour et la lumière rouge et ne trouvent aucune différence entre les deux. Cependant, dans notre travail, on note une différence entre les deux méthodes à 6mois. Cela peut être lié au patient qui ne s'est pas exposé à la lumière du jour suffisamment. En effet, le taux de disparition de ce patient était de 68 %, ce qui a pu faire baisser la moyenne étant donné le faible effectif de notre étude. Notre travail confirme également que la daylight-PDT est moins douloureuse que la PDT conventionnelle. Les limites de notre travail sont le faible effectif et l'absence de randomisation.ConclusionLA daylight-PDT semble être un traitement efficace dans le traitement des KA et moins douloureux que la PDT conventionnelle. À partir de nos résultats préliminaires, un essai de phase 3 est actuellement en cours dans le service de dermatologie.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): E. Elleuch, F. Frikha, F. Smaoui, M. Maalej, M. Amouri, M. Mseddi, H. Turki, B. Hammami, M. Ben Jmeaa
IntroductionLes rickettsioses sont des maladies infectieuses réémergentes, cliniquement polymorphes et potentiellement graves. Le but de cette étude est de déterminer les caractéristiques épidémio-cliniques et de déterminer l'intérêt de la PCR sur biopsie cutanée dans le diagnostic microbiologique.Matériel et méthodesÉtude prospective des patients hospitalisés au service des maladies infectieuses pour une fièvre aiguë éruptive ou inexpliquée durant 3ans (2012 à 2014). Une étude sérologique a été réalisée chez tous les patients. Une biopsie cutanée a été faite chez les patients ayant des lésions cutanées, après consentement. Le diagnostic de rickettsiose a été retenu sur des arguments sérologiques et/ou par PCR (réaction en chaîne par polymérase).RésultatsCent quinze malades ont été hospitalisés pour suspicion clinique de rickettsiose. Le diagnostic n'a été finalement retenu que dans 60 cas (52 %). L'âge moyen était de 44ans (14–71ans). Le sexe féminin était prédominant (60 %). Un contact avec les animaux était rapporté dans 49 cas (82 %). Quarante-neuf patients (82 %) avaient une éruption cutanée. Elle était de type maculo-papuleux généralisée dans 49 cas (82 %). L'escarre d'inoculation était trouvée dans 14 cas (23 %) et une double escarre chez un patient. Une hyperhémie conjonctivale était notée chez 14 malades. Dix (16,6 %) avaient des signes de gravité. Le diagnostic a été confirmé par la sérologie dans 54 cas (90 %). Une PCR sur biopsie de l'escarre ou de l'éruption était réalisée chez 23 patients. Elle a permis à elle seule de confirmer le diagnostic dans 6 cas et de le renforcer dans 15 cas. Elle a été négative dans 2 cas. Une infection à Rickettsia du groupe boutonneux a été retrouvée dans 58 % des cas et une infection à Rickettsia du groupe des typhus dans 30 %des cas. Une réaction croisée a été notée dans 12 % des cas. Quarante-quatre patients (73 %) étaient traités par doxycycline pendant une durée moyenne de 6,5jours. L'évolution était favorable dans 59 cas.DiscussionLe tableau clinique des rickettsioses n'est pas toujours typique et l'absence d'éruption cutanée n'élimine pas le diagnostic. La confirmation du diagnostic était basée sur la sérologie qui, dans les premiers stades de la maladie, peut être négative. La PCR sur biopsie cutanée représente une bonne alternative quand la sérologie est négative. En effet, elle nous a permis de faire le diagnostic de certitude dans 6 cas.ConclusionLes présentations clinico-biologiques des rickettsioses sont polymorphes. Le diagnostic doit être toujours évoqué devant une fièvre aiguë éruptive ou isolée inexpliquée, vu l'inconstance des manifestations cutanées. Le recours au diagnostic microbiologique reste nécessaire pour confirmer le diagnostic. La PCR sur biopsie cutanée est intéressante dans le diagnostic.
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Publication date: December 2015
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 142, Issue 12, Supplement
Author(s): E. Ducroux, J. Kanitakis, S. Euvrard
IntroductionLes patients greffés d'organe (GO) ont un risque plus élevé de développer des cancers cutanés. Cependant, peu de données existent sur le risque de développer des tumeurs rares, comme des porocarcinomes eccrines (PCE). Le but de notre étude a été d'établir la prévalence et les caractéristiques des PCE chez les GO.Matériel et méthodesNous avons effectué une étude rétrospective sur notre cohorte de GO. Chaque patient de notre registre avec un diagnostic de PCE a été sélectionné. Les données ont été collectées dans le dossier de dermatologie du patient.ObservationsEntre 1991 et 2014, 4466 GO ont développé 4300 tumeurs cutanées. Quatre PCE ont été diagnostiqués chez 4 hommes, correspondant à 0,09 % de toutes les tumeurs cutanées. L'âge moyen au moment du diagnostic était de 65ans, et le délai moyen de survenue après la greffe de 15ans. Trois PCE sont survenus sur des zones photo-exposées (1 sur la tête, 1 sur le coude et 1 dans le dos chez un agriculteur) ; ils étaient associés à d'autres cancers cutanés (9 carcinomes épidermoïdes, 12 maladies de Bowen, 3 carcinomes basocellulaires, 1 carcinome basosquameux, 7 kératoses actiniques). Tous les PCE sont survenus de novo. Un PCE est apparu sur le talon d'un patient de phototype VI, sans autre cancer cutané associé. Chez deux patients, le PCE a eu une évolution agressive (récidive locale dans les 2 cas, suivie dans un cas de métastases viscérales avec évolution fatale). Le traitement de première intention a été l'exérèse chirurgicale, associée à une minimisation de l'immunosuppression dans 1 cas. Le patient avec la récidive locale a été perdu de vue et est décédé 7ans plus tard d'une autre cause. Le patient avec évolution métastatique a été traité par une deuxième exérèse chirurgicale large, puis par chimiothérapie.DiscussionLa prévalence des PCE dans la population générale est estimée à 0,005 % de toutes les tumeurs cutanées. Elle semble donc être augmentée chez les GO, même si la faible incidence des PCE et l'absence de données démographiques précises rendent difficiles l'évaluation de l'ampleur de cette augmentation. Contrairement aux données dans la population générale, chez les GO, les PCE semblent survenir majoritairement de novo, et en zone photo-exposée. Ceci est très probablement expliqué par le rôle inducteur important des ultraviolets et de l'immunosuppression dans cette population.ConclusionNos données suggèrent que les GO ont un risque accru de développer des PCE, qui surviendraient de novo et en zone photo-exposée dans cette population. De larges cohortes multicentriques sont nécessaires pour mieux préciser les caractéristiques clinico-pathologiques des PCE chez les GO.
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To investigate public attitudes towards receiving genetic information arising from a test on a relative, 955 University of Sheffield students and staff were surveyed using disease vignettes. Strength of attitude was measured on whether, in the event of relevant information being discovered, they, as an at-risk relative, would want to be informed, whether the at-risk relative's interest should override proband confidentiality, and, if they had been the proband, willingness to give up confidentiality to inform such relatives. Results indicated considerably more complexity to the decision-making than simple statistical risk. Desire for information only slightly increased with risk of disease manifestation [log odds 0.05 (0.04, 0.06) per percentage point increase in manifestation risk]. Condition preventability was the primary factor increasing desire [modifiable baseline, non-preventable log odds −1.74 (−2.04, −1.44); preventable 0.64 (0.34, 0.95)]. Disease seriousness also increased desire [serious baseline, non-serious log odds −0.89 (−1.19, −0.59); fatal 0.55 (0.25, 0.86)]. Individuals with lower education levels exhibited much greater desire to be informed [GCSE log odds 1.67 (0.64, 2.66)]. Age did not affect desire. Our findings suggest that attitudes were influenced more by disease characteristics than statistical risk. Respondents generally expressed strong attitudes demonstrating that this was not an issue which people felt ambivalent about. We provide estimates of the British population in favour/against disclosure for various disease scenarios.
The interaction between epithelial and stromal cells through soluble factors such as cytokines plays an important role in carcinogenesis. Breaking this cancer-promoting interaction poses an opportunity for cancer prevention. The tumor-promoting function of interleukin 6 (IL-6) has been documented; however, the underlying mechanisms of this function in lung carcinogenesis are not well elucidated. Here, we show that benzo[a]pyrene diol epoxide (BPDE, the active metabolite of cigarette smoke carcinogen benzo[a]pyrene)-induced human bronchial epithelial cell (HBEC) transformation was enhanced by IL-6 in vitro. The carcinogen/IL-6-transformed cells exhibited higher expression of STAT3 (signal transducer and activator of transcription 3) when compared with cells transformed by BPDE alone. Constitutive STAT3 activation drove cell proliferation and survival through anti-apoptosis gene expression. We further show that quercetin, a dietary compound having preventive properties for lung cancer, decreased BPDE-stimulated IL-6 secretion from human lung fibroblasts through inhibition of the NF-κB and ERK pathways. The inhibition was accomplished at clinically achievable concentrations of the compound. Finally, quercetin blocked IL-6-induced STAT3 activation in HBECs, and IL-6 enhancement of HBEC transformation by BPDE was abolished by quercetin treatment. Altogether, our data reveal novel mechanisms for IL-6 in lung carcinogenesis and for the preventive role of quercetin in the process. © 2015 Wiley Periodicals, Inc.
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Standardization of Assays That Detect Anti-Rubella Virus IgG Antibodies [Reviews] SUMMARY Rubella virus usually causes a mild infection in humans but can cause congenital rubella syndrome (CRS). Vaccination programs have significantly decreased primary rubella virus infection and CRS; however, vaccinated individuals usually have lower levels of rubella virus IgG than those with natural infections. Rubella virus IgG is quantified with enzyme immunoassays that have been calibrated against the World Health Organization (WHO) international standard and report results in international units per milliliter. It is recognized that the results reported by these assays are not standardized. This investigation into the reasons for the lack of standardization found that the current WHO international standard (RUB-1-94) fails by three key metrological principles. The standard is not a pure analyte but is composed of pooled human immunoglobulin. It was not calibrated by certified reference methods; rather, superseded tests were used. Finally, no measurement uncertainty estimations have been provided. There is an analytical and clinical consequence to the lack of standardization of rubella virus IgG assays, which leads to misinterpretation of results. The current approach to standardization of rubella virus IgG assays has not achieved the desired results. A new approach is required. Read More »Clinical presentation of infective endocarditis caused by different groups of non-beta haemolytic streptococci AbstractStreptococci are common causes of infective endocarditis (IE) and matrix-assisted laser desorption ionization-time of flight mass spectrometry (MALDI-TOF MS) has provided a practical tool for their species determination. We aimed to investigate if particular groups of non-beta heamolytic streptococci were associated with IE or to specific presentations thereof. The Swedish Registry of Infective Endocarditis was used to identify cases of IE caused by streptococci and a local database to identify cases of streptococcal bacteremia. The bacteria were grouped using MALDI-TOF MS and the clinical characteristics of IE caused by different groups were compared. We identified a group of 201 streptococcal IE isolates: 18 isolates belonged to the anginosus, 19 to the bovis, 140 to the mitis, 17 to the mutans, and seven to the salivarius groups. The mitis and mutans groups were significantly more common and the anginosus group less common among IE cases as compared to all cause bacteremia. Patients infected with the bovis group isolates were older, had more cardiac devices, and had more commonly prosthetic valve IE compared to IE caused by streptococci of the other groups. Twenty-one percent of patients needed surgery, and in-hospital mortality was 8% with no significant differences between the groups. Grouping of non-beta haemolytic streptococci using MALDI-TOF MS can provide a basis for decision-making in streptococcal bacteremia. IE caused by bovis group isolates have clinical characteristics distinguishing them from IE caused by other groups of Streptococcus. Read More » | ||||
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Protein kinase A (PKA) is a holoenzyme that consists of a dimer of regulatory subunits and two inactive catalytic subunits that bind to the regulatory subunit dimer. Four regulatory subunits (RIα, RIβ, RIIα, R...
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Tumour heterogeneity and resistance to systemic treatment in urothelial carcinoma (UC) may arise from cancer stem cells (CSC). A recent model describes cellular differentiation states within UC based on corres...
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Glutathione-S-transferases enzymes are involved in the detoxification of several endogenous and exogenous substances. These genetic pathways could be involved in the therapeutic efficacy and toxic effects of carbamazepine by modulating metabolic profiles. In this present study, we evaluated the effects of two glutathione-S-transferase polymorphisms, GSTM1 and GSTT1, on metabolic phenotype of carbamazepine in a Tunisian population. These polymorphisms were studied in 94 patients with epilepsy, using a polymerase chain reaction. Test U Mann–Whitney was used for analyzing results. The study results demonstrated that individuals with the glutathione-S-transferase M1 null genotype were at an increased risk of toxicity secondary to a relative accumulation of carbamazepine 10,11-epoxide and carbamazepine. Consequently leading to an increase in the plasma concentration of carbamazepine and carbamazepine 10,11-epoxide (P = 0.03, P = 0.01 respectively). Whereas no significant effects were observed between individuals with glutathione-S-transferase M1 or glutathione-S-transferase T1 null genotype and metabolic ratio carbamazepine 10,11-epoxide to carbamazepine (P = 0.40). These genotyping findings revealed that the absence of GSTM1 activity could be a contributor factor for the development of toxic effects of carbamazepine. Such an accumulation would require eventually a dosage adjustment.
Freshwater molluscs have found strategic applications in public and veterinary health. Additionally, they have been used as bioindicator organisms towards environmental biomonitoring of polluted waters. The freshwater pulmonate, Physa acuta has been extensively studied as a potential biomarker in aquatic habitats with heavy metal, chemical, and microbial stressors. Lack of genomic resources is the bottleneck towards the study of candidate genes responsible for the unique adaptation of the mollusc to contaminated aquatic habitats. We have reported an EST survey of functionally relevant stress and defense related genes from P. acuta in our earlier study. In continuation of the same, we generated 1108 high-quality ESTs from a normalized cDNA library, pooled from the RNA isolated from the whole body tissue of CdCl2 exposed specimens of P. acuta. After clustering and assembly, we finally obtained 730 unique sequences representing 114 contigs and 616 singletons. Annotation of EST sequences revealed that 65.2, 62.8, and 35.9 % show significant homology to NCBI non-redundant database, Molluscs amino acid database, and NCBI KOG database, respectively. The functional characterization of the ESTs in Cd treated P. acuta group showed a greater proportion of signal transduction, cytoskeleton, and extracellular structure relevant genes compared with the control group. A large proportion of transcripts of cadmium treated P. acuta fell under the poorly characterized group of genes. These EST resources provide valuable information on Cd-specific transcript expression of P. acuta and could be utilized by scientists for developing new biomonitoring markers.
The Korean populations of Apodemus peninsulae are characterized by high levels of haplotype diversity (H d = 0.980) and nucleotide diversity (π = 0.00844) and forms a geographically distinct genetic lineage from their neighboring haplotypes. The Tajima's D and Fu's F s tests to estimate demographic history of Korean populations show that the Korean A. peninsulae might have experienced population expansion. These results might be understood in relation to the role of the Korean Peninsula as one of Northeast Asian refugia during the Quaternary glacial ages. A possible scenario is that the ancestral populations have arrived in the Korean Peninsula during the Quaternary glaciations and then they might have evolved as local populations, with population expansion, which are endemic to the Korean Peninsula. The Korean populations appear not to have experienced genetic exchange with their neighboring populations since their colonization in the Korean Peninsula.
High-resolution melting (HRM) analysis is an emerging technology to screen microsatellites for polymorphism. A potential issue surrounding this method is that amplicon sizes for HRM should typically be short (80–100 bp) for highest sensitivity to reveal polymorphism via the presence of two peaks in the curve of the derivative of fluorescence over temperature (dF/dT). In contrast, microsatellite amplicons are typically 100–400 bp. Therefore, we compared HRM analysis melting temperature range (ΔTm) and multiple dF/dT peaks for predicting microsatellite polymorphism. We assessed polymorphism at 27 microsatellite loci, with estimated lengths of 122–321 bp, in Providence Petrel (Pterodroma solandri). We validated HRM assessment using traditional capillary electrophoresis (CE). While 100 % of loci exhibiting multiple peaks in the dF/dT curve were confirmed as polymorphic by CE, 16 % improvement in sensitivity (83 vs. 67 %) was achieved by using ΔTm, and 25 % (92 vs. 67 %) by using ΔTm in addition to multiple dF/dT peaks. We suggest HRM melting temperature range as new predictor of polymorphism that can be used to rapidly assess microsatellites polymorphism.
In the present study, we aimed to report the individual sex-different genetic markers across autosomes in European- and African-origin populations. A total of 8400 females and 8081 males in 19 independent cohorts were genotyped across genomes using Illumina or Affymetrix arrays. The allele frequencies were compared between females and males in nine non-clean cohorts (with some human disease traits) using genome-wide logistic regression and then the nominally significant associations were replicated across 10 clean cohorts (without disease traits). Meta-analysis was performed to derive the combined p values across all cohorts. We found 13 markers that were genome-wide significant (p ≤ 5 × 10−8) between females and males in the meta-analysis of all cohorts of European descent, including rs7740449 at SYNE1, rs7531151 at PLD5, rs697455 at PPP1R12B, rs6745746 at LOC100128413, rs17000079 at PARM1, rs11948070 at PDE4D, rs7801825 at INSIG1, rs9551642 at MTUS2, rs2932174 at TPTE2, rs1961597 at SALL3, rs4117529 at METTL4, rs6021473 at SALL4 and rs6092466 at RAE1, and one marker, i.e., rs10145208 at PCNX, that was genome-wide significant in the meta-analysis of all cohorts of African descent. The most robust finding was rs7740449 at SYNE1, next to ESR1. We conclude that there are many sex-different markers on autosomes. These markers may be informative in differentiating females and males.
The aim of this study was to test the impact of variants rs900400 (located near LEKR1 and CCNL1) and rs9883204 (located in ADCY5) on birth weight in a Chinese population. We conducted a case–control study including 156 low-birth- weight infants as the case group and 100 normal-birth-weight infants as the control group. The rs900400 and rs9883204 variants were analyzed by gene sequencing in all the participants. Our results revealed a significant difference in the genotype distribution (χ2 = 10.449, p = 0.005) and allele distribution (χ2 = 9.277, p = 0.002) of rs900400 between the case group and the control group. The C allele of rs900400 was associated with lower birth weight (OR 1.771 [95 % CI 1.237–2.535]) in the Chinese population. However, the rs9883204 polymorphism was not informative in the Chinese population. Our study shows that the "birth weight-lowering" variant rs900400 located near LEKR1 and CCNL1, which is strongly associated with birth weight in European cohorts, appears to have a similar association in Chinese cohorts. However, the rs9883204 variant located in ADCY5 does not appear to be correlated with low birth weight in the same population. Moreover, we found that the variant rs900400 may also be associated with premature birth, thereby supporting the need for further research in this area.
The relationship between the single-nucleotide polymorphism (SNP) of ERBB4 gene in the microRNA binding site and the susceptibility of endometrial carcinoma was investigated. A total of 1671 patients with endometrial carcinoma and 1796 healthy controls were enrolled in the study. Genotypes of the ERBB4 gene in the microRNA binding sites at rs1595066 and rs16845990 were then determined using the TaqMan SNP method. The endometrial carcinoma patients and healthy controls showed significant differences in three ERBB4 gene genotypes in the microRNA binding site at rs1595066 (P = 0.044), whereas no difference was observed at the rs16845990 site (P = 0.313). Carriers of the AG and AA genotypes at the rs1595066 site showed lower risk of endometrial carcinoma than the carriers of the GG genotype [odds ratio (OR) = 0.82 and 95 % confidence interval (CI) = 0.70–0.94, and OR = 0.74 and 95 % CI = 0.56–0.94, respectively]. Stratified analysis showed that this protective effect was significant in subjects older than 50 years and those without a history of benign endometrial disease or a family history of cancer. The polymorphism of rs1595066 G > A in the microRNA binding site of the ERBB4 gene is possibly associated with the reduction of endometrial carcinoma risk.
The development of DNA techniques such as quantitative real-time PCR (qRT-PCR) has led to advancements in the field of illegal food product detection. Here, we report a PCR-based method to detect rice grain flour in commercial mixed-flour products. To select the chloroplast genes available for a rice-specific marker, we analyzed chloroplast DNA (cpDNA) polymorphisms in several gene families from five plant species, including rice, adlay, barley, maize, and wheat by using comparative sequence analysis. We found two potential rice-specific marker genes, rpoB and rpoC2, which exhibited relatively high numbers of segregating sites compared to other genes. We designed gene-specific primers for rpoB and rpoC2 on the basis of sequence differences, and identified the appropriate PCR amplification in grain flour samples derived from six Korean rice varieties using the linearity test of the qRT-PCR assay. To test the applicability of these cpDNA markers, we performed a qRT-PCR assay on total DNA obtained from different commercial food products, and successfully detected the rice-specific cpDNA region (rpoB and rpoC2) in several commercial food products that were declared to contain rice. Thus, the reported qRT-PCR assay may prove to be a useful tool for the detection of various rice flours in commercial mixed-flour products such as Sunsik.
The 70 kDa zeta-chain associated protein kinase (ZAP-70) plays a critical role in effective signal transductions that are fundamental to T cell differentiation, proliferation and effector functions. In this paper, the ZAP-70 gene of Nile tilapia, Oreochromis niloticus (designated as On-ZAP-70) was cloned and its expression pattern under the stimulation of Streptococcus agalactiae was investigated. Sequence analysis showed important structural characteristics required for TCRs signal transduction were detected in the deduced amino acid sequence of On-ZAP-70, and the deduced genomic structure of On-ZAP-70 was similar to the known ZAP-70. In healthy tilapia, the On-ZAP-70 transcripts were mainly detected in the thymus, spleen, head kidney and gill. Moreover, there was a clear time-dependent expression pattern of On-ZAP-70 after immunization and the expression reached the highest level at 48 h in the spleen and head kidney, and at 72 h in the thymus, respectively. This is the first report on the expression of ZAP-70 induced by intracellular bacteria vaccination in teleosts. These findings indicated that On-ZAP-70 may play an important role in the immune response to intracellular bacteria in Nile tilapia.
Publication date: Available online 26 November 2015
Source:Microbiological Research
Author(s): Tein-Yao Chang, Bo-Jun Huang, Jun-Ren Sun, Cherng-Lih Perng, Ming-Chin Chan, Cheng-Ping Yu, Tzong-Shi Chiueh
Overexpression of the efflux pump AdeABC is associated with tigecycline resistance of multi-drug resistant Acinetobacter baumannii (MDRAB). A two-component regulatory system, sensor AdeS and regulator AdeR proteins regulate the pump. However, the detailed mechanism of the AdeR protein to enhance the expression of adeABC operon is not well defined. We illustrated the biological characteristics of AdeR proteins by comparing a mutant AdeR protein of a tigecycline resistant MDRAB to the wild AdeR protein.By analyzing a series of deletion constructs, a minimal gene cassette of the intercistronic spacer DNA fragment specifically bound with the adeR protein and resulted in band shifting in electrophoresis mobility shifting assays (EMSA). A conserve direct repeat motif was observed in the intercistronic spacer DNA. We demonstrated the AdeR protein was a direct-repeat-binding protein. Two common residue mutations on the AdeR proteins of tigecycline resistant MDRAB isolates could reduce their binding affinity with the intercistronic spacer. The free intercistronic spacer may then more efficiently support the read-through of the adeABC operon during the co-transcriptional translation in tigecycline resistant MDRAB isolates.
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Publication date: January 2016
Source:Molecular Immunology, Volume 69
Author(s): Haoye Zhang, Zhenguo Liu, Shikun Liu
A number of studies have showed that High mobility group box-1 (HMGB1), which played key role in inflammation activation by triggering the toll like receptor 4 (TLR4) signaling axis in hepatic fibrogenesis, may share similar inflammation stimulating mechanism with LPS. Herein, we introduced a recently established anti-LPS protein cysteine-rich secretory protein LCCL domain containing 2 (CRISPLD2) to investigate endogenous protection mechanism of HMGB1 induced inflammatory response. Our results shows that stromal cells and monocytes showed an evaluated pattern for CRISPLD2 expression after HMGB1 treatment, which was dependent on the integrity of TLR4 function. Pro-inflammatory Cytokines levels were significantly elevated after CRISPLD2 silencing despite the HMGB1 status. Soluble CRISPLD2 administration relieve the HMGB1 dependent pro-inflammatory cytokines release. Interestingly, we found that miRNA 155 play a key role in the process. Our data suggest that CRISPLD2 may have a unique anti-HMGB1 effect via miRNA and play an important role in immune balance.
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The increasing prevalence of antibiotic-resistant Shigella sp. emphasizes that alternatives to conventional antibiotics are needed. Siphoviridae bacteriophage (phage), pSf-2, infecting S. flexneri ATCC® 12022 was isolated from Geolpocheon stream in Korea. Morphological analysis by transmission electron microscopy revealed that pSf-2 has a head of about 57 ± 4 nm in diameter with a long tail of 136 ± 3 nm in length and 15 ± 2 nm in width. One-step growth analysis revealed that pSf-2 has latent period of 30 min and burst size of 16 PFU/infected cell. The DNA genome of pSf-2 is composed of 50,109 bp with a G+C content of 45.44 %. The genome encodes 83 putative ORFs, 19 putative promoters, and 23 transcriptional terminator regions. Genome sequence analysis of pSf-2 and comparative analysis with the homologous T1-like Shigella phages, Shfl1 and pSf-1, revealed that pSf-2 is a novel T1-like Shigella phage. These results showed that pSf-2 might have a high potential as a biocontrol agent to control shigellosis. Also, the genomic information may lead to further understanding of phage biodiversity, especially T1-like phages.
Description
We present two cases of febrile neutropenia (FN) with miliaria crystallina. The first patient, a 33-year-old man with pre-B acute lymphoid leukaemia (ALL) was admitted for FN postconsolidation with high-dose methotrexate (ANC-282/µL) on empirical antibiotics. He developed a clear fluid-filled vesicular rash appearing as water droplets (figure 1) following high-grade fever (104°F). The second patient, an 18-year-old man, also a case of ALL, was admitted with bronchopneumonia, diarrhoea and FN (ANC-184/µL) with hypernatremia following induction chemotherapy (BFM-90 protocol). He developed sand crystal-like lesions over the face and upper chest subsequent to fever of 105°F (figure 2). Tzank/fungal/bacterial smears from the lesions were normal in both patients. Skin lesions were diagnosed as miliaria crystallina. These lesions resolved within 72 h of subsidence of fever, with supportive therapy.
Figure 1
Miliaria crystallina (appearing as water droplets) on the neck.