Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 35, Issue 5
Author(s): G. Justeau, G. de Chabot, S. Delépine, T. Urban
Nous rapportons le cas d'une patiente de 67 ans prise en charge pour un carcinome épidermoïde bronchopulmonaire métastatique PDL-1 positif>50 %. Cette patiente a bénéficié en deuxième ligne thérapeutique d'un traitement par pembrolizumab. Six jours après l'administration de la première cure d'immunothérapie, la patiente a présenté une altération de l'état général rapidement progressive au domicile et elle a été hospitalisée à j10. Les explorations ont mis en évidence une atteinte de sa fonction cardiaque possiblement iatrogène. Malgré une prise en charge dans l'unité de soins intensifs de cardiologie, la patiente a présenté une défaillance myocardique et est décédée le jour même.Plusieurs cas de toxicité cardiaque sous immunothérapie ont été rapportés dans la littérature. L'originalité de ce cas est la gravité du tableau et la précocité de la survenue de cette toxicité, entraînant le décès de la patiente seulement dix jours après l'administration du traitement. De telles toxicités aiguës et vitales doivent être connues des cliniciens afin d'initier précocement une corticothérapie.
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